Ouverture des XXIIème Journées Scientifiques Annuelles de la SOACHIM : les chimistes « en ordre de bataille » contre les pandémies en Afrique

Ouverture des XXIIème Journées Scientifiques Annuelles de la SOACHIM : les chimistes « en ordre de bataille » contre les pandémies en Afrique

Près de 300 enseignants-chercheurs, chercheurs et professionnels dans le domaine de la chimie participent du 08 au 12 août à Ouagadougou aux XXIIème Journées Scientifiques Annuelles de la Société Ouest-Africaine de Chimie (SOACHIM). Après 2013, l’Université Joseph KI-ZERBO abrite pour la 2ème fois ces Journées placées sous le thème « Chimie fondamentale et appliquée face aux pandémies en Afrique ». Au menu de ces journées, selon le Président du comité d’organisation, le Pr Eloi PALE, des conférences, des communications, des posters et surtout la cérémonie d’hommage au Pr SIB Sié Faustin, enseignant-chercheur à l’Université Joseph KI-ZERBO et membre fondateur de la SOACHIM.

Présent à la cérémonie d’ouverture, le Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, le Pr Frédéric OUATTARA a félicité les chimistes de la sous-région ouest-africaine pour leur mobilisation autour de ce thème fédérateur car « lorsque les chimistes trouvent des composés bioactifs appropriés, il faut des biologistes pour les tester  in vitro, des médecins pour les essais cliniques, des industriels  pour les transformer en médicaments et les mettre à la consommation des populations ».

Le Pr Dominique C.K. SOHOUNHLOUE, professeur titulaire émérite à l’Université d’Abomey-Calavi (Bénin) et par ailleurs Président de la SOACHIM, a relevé que cette organisation savante créée en 1994 a connu une évolution en nombre et en expertises. « La SOACHIM a 28 ans, l’âge de la maturité, et nous devons réfléchir profondément afin de donner des orientations pertinentes à notre organisation commune et insuffler un nouvel élan », a confié le Président de la SOACHIM. Le président de l’Université Joseph KI-ZERBO, le Pr Jean-François KOBIANE a invité les membres de la SOACHIM à persévérer dans leurs activités et surtout de « bien entretenir cet outil d’intégration scientifique que nos devanciers nous ont légués »