L’UJKZ célèbre ses retraités 2022-2024 : dévouement et excellence à l’honneur
L’Université Joseph KI-ZERBO a honoré, ce vendredi 20 juin 2025, ses agents admis à la retraite entre 2022 et 2024, à l’occasion d’une cérémonie solennelle et empreinte d’émotions. Cette cérémonie qui s’est déroulée dans la salle des actes du bâtiment PSUT vise à saluer le mérite, le dévouement et l’engagement de celles et ceux qui ont consacré leur vie professionnelle à servir l’université mère du Burkina.
Ils sont au total 103 enseignants-chercheurs, personnels administratifs, techniques et ouvriers de soutien (ATOS) à avoir marqué, chacun à sa manière, l’histoire de l’UJKZ. A travers cet hommage, la doyenne des universités du Burkina , a tenu à exprimer publiquement sa gratitude pour le travail accompli, les sacrifices consentis et l’héritage intellectuel et humain transmis à la communauté universitaire. La cérémonie a mobilisé du monde : collègues, étudiants, familles, amis des récipiendaires, ainsi que de hautes personnalités du monde académique.
Pr Jean-François Silas KOBIANE, Président UJKZ
Dans son allocution, le Président de l’Université, le Pr Jean-François Silas KOBIANE, a salué le parcours de ces hommes et femmes qui, souvent dans des contextes difficiles, ont contribué au rayonnement de l’UJKZ, tant au niveau national qu’international. Selon lui, « il est important pour une institution de marquer une pause et de reconnaître la contribution de ses membres qui font valoir leurs droits à la retraite ». Il a précisé que cette cérémonie n’était pas un adieu, mais un acte de reconnaissance et un appel à continuer, sous d’autres formes, à transmettre leur précieuse expérience, notamment en intervenant comme vacataires ou en encadrant des doctorants.
Des présents symboliques et des attestations de reconnaissance ont été remis aux récipiendaires. Certains, visiblement émus, ont exprimé leur gratitude à l’endroit de l’université pour cette marque d’attention, rare dans bien des sphères professionnelles. Au nom des retraités, le Pr François ZOUGMORE a exprimé, avec émotion, leur profonde reconnaissance. Il a insisté sur le fait que la retraite ne signifie pas la rupture, mais plutôt une nouvelle posture, tournée vers le mentorat, l’accompagnement des jeunes collègues et une contribution ponctuelle à la vie académique. « De telles initiatives doivent être pérennisées afin que chaque génération de retraités puisse, comme nous aujourd’hui, ressentir la fierté d’avoir contribué à cette noble maison »,a souhaité le Pr Zougmoré. Il a également formulé des doléances, notamment une meilleure information sur la vie de l’université, la maison du personnel ATOS à l’instar de celle des Maîtres et l’élargissement des cadres de rencontre pour de nouvelles formes de collaboration.
Prenant la parole au nom du personnel en activité, le Pr Alkassoum MAÏGA a salué de vive voix le sacrifice des nouveaux retraités pour l’édification de la maison commune. Il a précisé que leur départ n’était nullement un éloignement, mais un moment de repos bien mérité, sans couper les liens avec l’université. « Ce n’est pas qu’on vous met à la porte, mais qu’on vous invite simplement à prendre du recul. Car vous pouvez être sollicités à tout moment », a-t-il déclaré avec empathie. Le Pr MAÏGA a par ailleurs encouragé les retraités à prendre soin d’eux-mêmes, après de longues années de service. Il a rappelé, à l’endroit du personnel ATOS, l’importance cruciale de leur rôle dans le bon fonctionnement de l’université : « Vous êtes la pièce maîtresse du fonctionnement d’une université ». En s’adressant aux enseignants-chercheurs, il a souligné qu’ils demeuraient des repères essentiels pour les jeunes générations : « La relève que vous avez formée aura toujours besoin d’une boussole. Voilà pourquoi nous vous demandons de rester présents ». Et de conclure, en citant le sociologue Pierre Bourdieu : « L’âge n’est qu’un chiffre ».
Pr François ZOUGMORE, Représentants des retraités
A travers cette cérémonie, l’Université Joseph KI-ZERBO a réaffirmé les valeurs fondatrices de son identité, à savoir le respect des aînés, mémoire institutionnelle, la transmission des savoirs et solidarité intergénérationnelle. A l’UJKZ, les bâtisseurs de l’histoire ne partent jamais vraiment, ils demeurent des références vivantes et des sources d’inspiration pour les générations futures.
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